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Après les réactions provoquées par l'émission-jeu Loft story et par le roman La vie sexuelle de Catherine M., être contre n'a plus de sens, estime l'auteur. Parce que ces deux événements fonctionnent et qu'il en résulte quelque chose, il faut aller au-delà de l'analyse de ce quelque chose. Il s'agit de radicaliser la réalité.
«La télévision a réussi là [Loft Story] une opération fantastique de consensualisation dirigée, un véritable coup de force, une opa sur la société entière, un kidnapping - formidable réussite dans la voie d'une télémorphose intégrale de la société. Elle a créé un événement (ou mieux un non-événement) global, où tout le monde s'est retrouvé pris au piège. «Un fait social total», comme dit Marcel Mauss - sinon que dans d'autres cultures cela signifiait la puissance convergente de tous les éléments du social, alors qu'ici cela signifie l'élévation de toute une société au stade parodique d'une farce intégrale, d'un retour-image implacable sur sa propre réalité. Ce que la critique la plus radicale, l'imagination subversive la plus délirante, ce qu'aucune dérision situationniste n'aurait pu faire... c'est la télé qui l'a fait.».
