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Le sociologue examine comment certains intellectuels en sont venus à considérer l'antiracisme comme une menace pour la république. Il dénonce une nouvelle forme de discrimination portée par l'extrême droite qui se considère comme menacée ainsi que par des penseurs venus de la gauche, effrayés par ce qu'ils nomment l'idéologie woke. Il appelle à un échange pour un universalisme renouvelé.
La haine de l'antiracisme . Comment de nombreux acteurs politiques et intellectuels français en sont venus à considérer l'antiracisme comme une menace pour la République ? Chercheur engagé, spécialiste des questions de racisme et d'identité, Alain Policar analyse l'essor historique de ce logiciel réactionnaire à l'origine de nouvelles formes de racisme. Structurée d'abord à l'extrême droite, cette haine de l'antiracisme est théorisée depuis la fin des années 1990 par des penseurs médiatiques en partie venus de la gauche : Laurent Bouvet, Pierre-André Taguieff, Nathalie Heinich, Brice Couturier, Michel Onfray ou Alain Finkielkraut. « Idéologie woke », « islamo-gauchisme » ou encore « néoféminisme », l'antiracisme viserait non seulement la laïcité mais les Blancs. Contre le républicanisme jambon-beurre ou la catho-laïcité, Alain Policar plaide pour un universalisme rénové qui pense l'unité du genre humain.