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L'auteure s'interroge sur la méfiance du public envers la chimie, l'une des sciences qui semble faire le plus peur. Elle montre que cette peur prend racine dans les dangers des produits chimiques et dans les valeurs que véhicule cette science. Elle estime que, paradoxalement, la chimie pourrait proposer un modèle de sagesse en matière de choix technologiques.
FAUT-IL AVOIR PEUR DE LA CHIMIE ? . De toutes les sciences modernes la chimie a le triste privilège d'être celle qui fait le plus peur. C'est sur elle que la crise de confiance du public envers la science semble se cristalliser. Quelle est l'origine de ce désamour pour la chimie ? Ce livre soutient qu'on ne saurait mettre en cause « l'irrationalité du public » car cette peur prend racine non seulement dans les dangers des produits chimiques mais, plus profondément, dans les valeurs. que véhicule cette science. La chimie, par la manière dont elle s'invente, défie les grands partages qui fonctionnent comme repères dans notre culture : entre le naturel et l'artificiel, entre science et technique, entre nature et société...
En rappelant quelques grands épisodes de contro-verses suscitées par les chimistes, en soulignant le lien indissoluble entre le faire et le connaître, en s'interrogeant sur la singularité de l'objet de la chimie, l'auteure montre que la chimie se place à bien des égards sous le signe de la transgression. Science rebelle, indomptable, elle dérange et perturbe l'ordre naturel comme l'ordre social. Mais précisément parce qu'elle n'est pas une science au-dessus des intérêts humains, la chimie est para-doxalement celle qui pourrait le plus aisément se mettre en débat public et s'ouvrir à la société civile..