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B. Cyrulnik s'interroge sur le travail de la mémoire à travers son expérience personnelle, sur laquelle il revient également : enfant orphelin à 5 ans, prisonnier puis évadé à 6, épreuves surmontées par le travail intérieur... Faut-il se souvenir ? Et jusqu'à quand ? Y a-t-il un devoir de mémoire ? Comment et pourquoi la mémoire reconstruit-elle le souvenir ?
«A ce moment de mon histoire, j'étais dans un combat pour la survie. Mon quotidien, c'était compter les moutons, ne pas dire mon nom, me protéger, survivre. Les rêves d'avenir sont apparus plus tard, dès que j'ai eu une structure affective, une famille d'accueil, une charpente stable. Ca fait soixante-quatre ans que je n'ai rien pu dire, c'est la première fois que je le fais.». Dans les lignes émouvantes de cette «confession» très personnelle, Boris Cyrulnik évoque son enfance, son arrestation, son évasion et surtout l'insoumission aux hommes et aux idées..