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Présente et explique la violence institutionnelle dans les colonies françaises afin que cet héritage soit assumé et partagé par la mémoire collective pour faire reculer les xénophobies et le spectre du conflit des civilisations. Tente d'en rechercher les origines dans les guerres de conquête du XIXe siècle, ainsi que dans le racisme colonial.
Non, les guerres coloniales ne sont pas finies! Quatre procès concernant celle d'Algérie les rappellent à notre bon souvenir en 2003. Ce livre a pour origine la volonté de ne pas s'enfermer dans la répétition indéfinie des guerres de mémoires, dont les protagonistes - au nom de leurs souffrances et sous prétexte de l'honneur de la France - empêchent un travail de mémoire pertinent. Or ce travail, désormais possible, est plus que jamais indispensable pour faire reculer les xénophobies et le spectre du conflit de civilisation.. Pour clore ce chapitre, il faut cesser des combats d'arrière-garde qui persistent à nier l'évidence. Le but de cet ouvrage est d'expliquer la violence coloniale, d'en rechercher les causes dans les conquêtes, les siècles d'esclavage, le racisme colonial, et aussi dans la permanence de la violence d'État quand ce dernier organise les châtiments pour tous ceux qui le contestent, le menacent, le dérangent. Sont encore évoqués dans ce livre les stéréotypes, leurs «véhicules», les prégnances psychologiques qui font de l'Autre un ennemi justement parce qu'il est Autre.. C'est un préalable. Il ne signifie en rien que la colonisation se réduise à une liste de crimes. Avec son cortège d'héroïsme et d'horreurs, elle est le passé commun de toutes les sociétés, dominantes ou dominées, qu'elle a impliquées.. Cet héritage doit être assumé, partagé..