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Un recueil de nouvelles angoissantes qui explore tous les sentiments qui peuvent traverser la vie : le désespoir, l'amour non réciproque, les passions cruelles, les obsessions fatales, les liens familiaux distendus ou pervertis.
Avec ce recueil de nouvelles (chacune un vrai roman en soi) qui pourrait aussi s'intituler Terreurs tranquilles, Joyce Carol Oates prouve encore son incontestable maîtrise du genre. En proie, dès le début, à un malaise grandissant, impossible à analyser, l'innocent lecteur devient la victime plus ou moins consentante d'une panique subtile qui finit par le laisser, au bout de ces récits, saturé d'angoisse, incapable de distinguer un bonheur entrevu d'un malheur définitivement en marche.. Froide, sans pitié, sournoise, la violence approche, inexorable. Tout ce qui peut traverser la vie en manière de sentiments est là, semble-t-il, pour la nourrir : le désespoir - et le bonheur secret - d'aimer plus que l'on ne l'est en retour (Le Sutra du Coeur), les frustrations génératrices de vengeances mortelles (Vice déforme) les obsessions érotiques fatales (Magda Maria), les liens familiaux cruellement distendus (Veilleur de nuit) ou pervertis (L'aveugle et ses filles). Dans tous les cas - et singulièrement celui de Cher époux -, les couteaux, longs, minces et tranchants sont tirés. Prêts à servir.. « Cher époux, d'une noirceur vigoureuse comme la plupart des livres de Oates, nous rappelle la raison pour laquelle en premier lieu nous continuons à la lire: parce que nous ne pouvons tout simplement pas nous en détourner. »
Elle USA. « Oates, une fois encore, tend à l'Amérique un miroir obsédant et lui révèle qui nous sommes. »
Boston Globe. « Sauvage, poétique et inexorable Oates n'a jamais eu la patte plus sûre, le regard plus perçant. Plusieurs de ces nouvelles sont parmi les meilleures qu'elle ait écrites. On assiste ici au déroulement permanent d'une très grande carrière de lettres américaines. »
Washington Post. « Une lecture transcendante. »
Associated Press.