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Cet essai propose de refonder les doctrines socialistes selon ces principes : les nationalisations ne réduisent pas les inégalités, l'approche keynésienne de la demande conduit à l'inflation qui débouche sur une redistribution inégalitaire des revenus, la réduction des inégalités repose sur la généralisation de la concurrence, les réformes doivent respecter les chefs d'entreprise.
Le socialisme de l'excellence . Combattre les rentes et promouvoir les talents . Le capitalisme survivra à la présente crise, comme à toutes les précédentes. En revanche, cette crise a montré l'urgence des réformes à accomplir. Comment répondre à ce besoin ? Comment proposer un socialisme rénové mais s'inspirant dans ses principes de ceux des grands précurseurs ?. Cinq idées-forces semblent émerger : la principale source d'injustice sociale n'est pas l'écart de revenus entre riches et pauvres, mais la consolidation des rentes au détriment des talents ; la généralisation de la concurrence, et non les nationalisations, réduira les inégalités ; il faut bannir l'inflation, car elle débouche sur des redistributions inégalitaires des revenus sans garantir le plein emploi ; la politique budgétaire doit faire de l'impôt un régulateur conjoncturel et de la dépense publique le moyen d'améliorer les conditions de vie des plus démunis ; l'acceptabilité de toute politique de réformes repose sur un message réaliste et honnête combiné à un réel enthousiasme dans sa mise en oeuvre.. C'est sur ces cinq principes fondamentaux, soutient Jean-Marc Daniel, que l'on peut et que l'on doit bâtir une nouvelle politique socialiste..