couverture

Nouveau culte du corps : dans les pas de Nietzsche (Le)

Constantinidès, Yannis

  • Éditeur : Bourin éditeur
  • Collection : Actualité de la philosophie
  • ISBN 9782849412831
  • Paru le 4 mars 2013
  • 37,50 $ *

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Résumé

Dans une note posthume de 1885, Nietzsche en appelait à "une divinisation du corps" s'opposant à une philosophie d'ascète. Il ne s'agissait pas de souscrire à un matérialisme strict, mais de montrer que la plus haute spiritualité s'enracine dans les fonctions élémentaires de l'organisme. Sa pensée est revisitée ici pour alimenter une réflexion sur le rapport au corps.

Quatrième de couverture

Le nouveau culte du corps . Il s'est passé quelque chose avec notre corps dont nous n'avons pas encore pris toute la mesure. Il était le « tombeau de l'âme » pour Socrate, la source du péché pour les chrétiens, ce dont il fallait apprendre à se détacher parce qu'il nous voue à la souffrance, à la maladie et à la mort.. Ayant gagné quarante ans d'espérance de vie en un siècle, nous voyons au contraire dans le corps le lieu de notre salut. Il n'est plus notre ennemi, mais notre double : nous l'écoutons, nous le consultons, nous demandons à la science et aux technologies, mais aussi au droit et à la politique, de l'entretenir et de le protéger, au sport d'augmenter sa puissance, à la mode de l'embellir, au cinéma de le glorifier... Notre époque aurait-elle accompli la « divinisation du corps » que Nietzsche appelait de ses voeux ?. Cet essai intempestif, nourri d'une très intime fréquentation de l'oeuvre nietzschéenne et portant un regard aiguisé sur les transformations de notre sensibilité, soutient que le corps est bien plutôt devenu une nouvelle idole, un fétiche idéalisé en regard duquel notre corps réel, fini, souffrant, multiple et obscur, se sent toujours en défaut, inaccompli, coupable même. Reste alors à imaginer, au-delà de tout moralisme, ce que serait l'existence d'un individu qui se conformerait vraiment à la formule de Zarathoustra : « Je suis corps tout entier et rien d'autre. ».