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Aujourd'hui les crises dites humanitaires et les guerres dites préventives ont replacé au coeur des débats internationaux la problématique d'un interventionnisme en quête de légitimation éthique ou juridique.
Le surgissement de la controverse autour des concepts de «droit» ou de «devoir d'ingérence» date du début des années 1990 et de l'avènement du nouvel ordre mondial unipolaire. Aujourd'hui, les crises dites «humanitaires» et les guerres dites «préventives» ont replacé au coeur des débats internationaux la problématique d'un interventionnisme en quête de légitimation éthique ou juridique. Dans les conditions actuelles, l'ambiguïté de l'action humanitaire reste totale. Souvent instrumentalisés ou récupérés, ses promoteurs et leurs intentions apparaissent inféodés aux intérêts géostratégiques et aux politiques du «deux poids, deux mesures» des grandes puissances. Sur le terrain dès lors, l'amalgame entre interventions humanitaire et militaire prévaut. Dans d'autres situations, les ressorts et la logique du «complexe humanitaro-urgencier» continuent de poser question. L'organisation de la charité se substitue-t-elle aux programmes de développement ? L'ingérence humanitaire ne trahit-elle pas un aveu d'échec converti en urgence ? Comment s'articulent, dans les pays «assistés», intervenants extérieurs et acteurs locaux ? Et pour quels effets et résultats, en termes de durabilité et de reconstruction démocratique et égalitaire ?.