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Dans cet essai, la philosophe et l'ingénieur agronome montrent les limites des théories de l'effondrement, aussi bien d'un point de vue scientifique qu'éthique. Selon eux, il faut politiser l'écologie et rompre avec le fatalisme tout en encourageant la mise en place de nouveaux systèmes de solidarité et d'une manière de produire inédite afin de faire face à la crise climatique annoncée.
Le pire n'est pas certain . La chose est entendue : nous ne vivons plus dans un système climatique stable, la biodiversité s'érode, les océans s'acidifient. Si bien qu'à en croire les collapsologues, il ne nous resterait plus qu'à nous préparer à la catastrophe finale. « Il n'y a pas d'alternative », comme le disait en son temps Margaret Thatcher.. Or il y a une alternative. Il y en a même de très nombreuses, car ailleurs la catastrophe est déjà arrivée et a déjà donné naissance à des mobilisations politiques et écologiques. Le catastrophisme, cette construction récente qui touche les classes moyennes occidentales, c'est un « récit du Tout » dépolitisé. Or, c'est en politisant l'écologie et en adoptant un point de vue local que nous verrons se rouvrir les possibilités d'action, dans leur pluralité. Pour affronter les bouleversements qui nous accablent, il nous faut nous arracher à la fascination du pire pour passer du global au local et du futur au présent..