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Recueil de quatre textes extraits des Cahiers de l'Herne consacrés à R. Gary en 2005, dans lesquels l'écrivain aborde sa vie, son oeuvre et ses idées. Un entretien réalisé par R. Liscia et paru dans L'Arche en 1970 éclaire notamment sa relation au judaïsme. Contient aussi : Gengis Cohn c'est moi ; Un picaro moderne ; A la Paz, on m'a prévenu que j'avais... le Nobel.
Le judaïsme n'est pas une question de sang . « - D'abord il est incontestable que par ma mère, j'ai la sensibilité juive. Cela se sent dans mes livres et en les relisant, je la retrouve moi-même. Mais je serais un raciste si je disais que je suis lié aux juifs par les liens de race et de sang. Ce n'est pas ce que je sens. Je suis lié à eux d'une manière beaucoup plus définitive par le sens même de mon oeuvre ; l'humour de mes livres est un humour typiquement juif, celui-là même qui a inspiré les frères Marx, Chaplin et d'autres ; un humour en partie slave aussi, mais ici je ne parle pas d'Israël, je parle de la culture yiddish.. - Et puis il y a ce que les juifs ont représenté pour moi pendant une très grande période de ma vie, le cas extrême de l'homme. La phrase n'est pas de moi, elle est de Koestler. En effet, les juifs sont dans une situation extrême à tous les points de vue et l'ont toujours été dans l'histoire à cause des persécutions. Et dans cette mesure je ne peux que leur être attaché puisque toute mon oeuvre est la recherche de l'humain fondamental, de l'humain essentiel. »
R.G..