couverture

Voyages et fleurs

Rodoreda, Mercè

  • Éditeur : Fédérop
  • ISBN 9782857922100
  • 30,50 $ *

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Résumé

Dans ces poèmes en prose écrits en 1980, à la fin de sa vie, M. Rodoreda évoque avec un humour grinçant les désastres de son temps et son désarroi face au genre humain. Dans les villages qu'elle représente, les rats parlent et les hommes sont des pleutres, et les fleurs que cette amatrice de botaniste décrit composent une flore d'une fantaisie noire.

Quatrième de couverture

« Si l'on me demandait quel est, de mes livres, celui que je voudrais sauver d'un incendie, je choisirais celui-ci. »
Mercè Rodoreda. Voici donc les Villages d'un pays de Cocagne à l'envers, à tous égards villages envoûtés, d'inspiration fantastique. Et voici les Fleurs, où Mercè Rodoreda se fait la botaniste d'une flore de fantaisie noire. Ces contes sont des « résumés absolus de l'oeuvre tout entière », comme le dit Bernard Lesfargues dans sa postface.. Mercè Rodoreda déploie un humour grinçant qui ne cache rien de moral ou de satirique, mais manifeste, devant les désastres de son temps et, peut-être, du genre humain, un désarroi abandonné au sentiment de l'absurde.. Son imaginaire semble osciller, pour la cruauté, entre celui de Swift, d'Ambrose Bierce et d'Edgar Poe et, pour le macabre, celui de Goya et du graveur mexicain Posada. Il est servi, et ses désillusions rachetées, par un sens personnel des mots qui explique le pouvoir émerveillant de ces contes de sorcière plutôt que de fée..