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L'auteur, pianiste et professeur, relate sa propre expérience du trac, qu'il considère comme un mal nécessaire permettant aux artistes de donner le meilleur d'eux-mêmes. A l'aide de la programmation neurolinguistique, il donne les clés pour gérer le stress préalable à la représentation en public, afin de le transformer en concentration.
Sueurs froides, coeur battant à tout rompre, mains moites, bouche sèche... qui n'a jamais subi les effets du trac, cette peur irraisonnée qui nous envahit avant un rendez-vous important, un examen ou une présentation publique ?. Cette anxiété, bien normale, disparaît en général lorsque nous entrons dans l'action : c'est le « bon trac », celui qui nous est indispensable pour mobiliser énergie, savoir-faire et compétences et donner le meilleur de nous-mêmes.... Mais, pour certaines personnes, le trac peut persister avec une telle intensité qu'il gêne ou paralyse leurs moyens allant jusqu'à causer parfois une véritable souffrance émotionnelle : c'est le « mauvais trac », un état inhibant qu'il faut absolument apprendre à contrôler et à gérer pour qui désire jouir d'une réelle maîtrise de soi.. Le trac n'est pas une fatalité ; il est le résultat d'un conditionnement psychologique qui s'est élaboré au fil du temps à partir de nos expériences personnelles, de nos perceptions et de nos croyances. Contrairement à ce que l'on pense communément, ce ne sont pas les situations qui créent le trac mais bien la manière dont nous les appréhendons. Nous pouvons tous apprendre à penser et à réagir autrement. .