couverture

A l'école

  • Éditeur : Maison des sciences de l'homme d'Aquitaine
  • Collection : Genre, cultures, sociétés
  • ISBN 9782858924332
  • Paru le 4 novembre 2014
  • 45,95 $ *

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Résumé

Les contributions montrent combien la construction de la loi du plus fort à l'école est plus genrée que sexuée et que le patriarcat fait des victimes qui sont souvent des garçons à l'école. Elle construit la violence de genre dont seront plus souvent victimes les jeunes filles et les femmes.

Quatrième de couverture

Collection genre, cultures, sociétés . Si conventions et chartes pour l'égalité des sexes se multiplient depuis presque trente ans avec plus ou moins de bonheur, peut-être est-ce parce que les filles demeurent les publics-cibles privilégiés de la volonté émancipatrice institutionnelle. Notre système scolaire semble avoir bien du mal à penser, en complémentarité et même en priorité, l'évolution des garçons... Tant que des mécanismes de séparation et de hiérarchisation des sexes oeuvreront au sein même de l'école, tant que les garçons seront confrontés à l'injonction paradoxale d'être dociles à l'institution tout en affirmant leur virilité, tant que nous resterons aveugles aux nouvelles formes d'entre-soi masculin, tant que l'école continuera à penser que tous les élèves sont hétérosexuels et conformes aux normes de genre, les choses auront du mal à évoluer.... Ouels leviers peuvent permettre un changement, profitable aussi bien aux filles qu'aux garçons, dans une école plus égalitaire ? Une école émancipatrice ne devrait-elle pas être, avant tout, une école accueillante à toutes les variations des rôles de genre qui ne sauraient se résumer à la bicatégorisation fille-garçon ?.