couverture

Législateur et le poète

Une interprétation des Lois de Platon

Mouze, Létitia

  • Éditeur : Presses universitaires du Septentrion
  • Collection : Problématiques philosophiques Philosophie ancienne
  • 448 pages
  • ISBN 9782859399054
  • Paru le 1 janvier 2006
  • 45,95 $ *

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Résumé

L'auteure analyse deux discours platoniciens : dans les Lois, Platon part du principe que légiférer revient à éduquer et que l'éducation a pour but d'accorder ses sentiments à la loi. Il en déduit que le poète est indissociable du législateur. En revanche, dans la République, il montre le poète comme un trublion qu'il faut chasser de la cité.

Biographie de l'auteur.e

Létitia Mouze
Ancienne élève de l'ENS, docteur en philosophie avec une thèse soutenue à l'Université-Charles-de-Gaulle - Lille 3 sous la direction d'André Laks, maître de conférence à l'Université de Toulouse-le-Mirail. Travaux en philosophie ancienne (sur Platon et Aristote, en philosophie politique et en philosophie de l'art), ainsi que sur les rapports entre philosophie et littérature.

Quatrième de couverture

Le législateur et le poète

Une interprétation des Lois de Platon

La question de la place des poètes dans la cité chez Platon n'est pas l'objet de la République seulement : c'est une question centrale des Lois.

Or les deux dialogues paraissent se contredire : tandis que les poètes sont chassés de la cité de la République, ils sont au contraire mis au centre du dispositif législatif dans les Lois.

Il s'agit donc d'explorer les raisons de cette (apparente) contradiction. Quels sont donc la place et le rôle exacts des discours poétiques dans la cité des Magnètes élaborée dans les Lois ? Pourquoi et comment le législateur utilise-t-il ces discours ? Inversement, quel est le fondement de la contradiction entre la poésie et la cité juste dans la République ? Tels sont les problèmes qu'il s'agit d'essayer de résoudre.

Le but est de proposer une clé de lecture des Lois : c'est pour des raisons d'ordre anthropologique (raisons dont la République fait abstraction) que le législateur a besoin du poète, et la cité est fondée sur la base de cette utilisation politique du discours poétique.