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Au détour d'une lecture, le narrateur est transporté en 1943, quand son grand-père reçoit un courrier lui apprenant que le troisième de ses fils est mort au front, comme les deux autres. A la suite de cette nouvelle, la mère du narrateur se terre dans le silence. Le roman décrit ce silence et différentes scènes de sa vie, entrecoupées d'extraits de Le malheur indifférent de Peter Handke.
Tout commence en Inde, à Ellorâ, où le narrateur déambule sans fin dans des temples bouddhistes creusés dans le roc. De temps à autre, il se plonge dans la lecture du bref journal d'Ilsé Aichinger, Kleist, mousse, faisans. Une phrase le transporte soudain en 1943, le jour où son grand-père reçoit un courrier lui annonçant qu'Adam, le troisième de ses fils, est mort au front, comme ses deux frères avant lui. La mère du narrateur apprend la triste nouvelle par cette formule elliptique : « Notre Adam rentre aussi, mais autrement... ». Un profond silence s'étend alors sur le domaine familial. De toute sa vie, la mère du narrateur - récemment décédée - ne parlera plus. Mère et le crayon lui est tout entier consacré, et dépeint différentes scènes de sa vie, entrecoupées d'extraits du Malheur indifférent, de Peter Handke, et du récit autobiographique de Peter Weiss, Adieu aux parents.. Six ans après Requiem pour un père, Josef Winkler nous livre aujourd'hui son « requiem pour une mère »..