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Une sélection de textes présentant un large éventail de signatures, de thèmes, de choix critiques et esthétiques. Il s'agit de recomposer une double histoire où s'inscrivent les Cahiers depuis cinquante ans : l'histoire du cinéma (les cinéastes, les films, les écoles, les vagues) et l'histoire de la critique (les choix, les politiques, les théories, les écritures).
Le parti pris de cette série d'anthologies, au sein de la Petite Bibliothèque des Cahiers du cinéma, est de choisir sur la durée de l'histoire de la revue une sélection de textes regroupés selon de grandes thématiques qui illustrent les idées force de la revue, ses grands choix critiques et esthétiques, représentant un large éventail de signatures.. «Le cinéma est une pensée qui prend forme tout autant qu'une forme qui permet de penser», écrit Jean-Luc Godard. Tout au long de leur histoire, les Cahiers du cinéma susciteront autant qu'ils recueilleront une pensée théorique. La revue s'est passionnée, dès sa naissance, pour une réflexion sur la nature même du cinéma. La figure fondatrice, André Bazin, a exercé une influence déterminante et durable. Munis de ses concepts, les rédacteurs de la revue sont à même de faire parler les films, voire de proposer une morale cinématographique. Mettre en scène comporte cette exigence : tout n'est pas offert aux extravagances de la forme. Dans les années 60, théoriser le cinéma devient une passion qui se nour-rit du structuralisme, de la sémiologie, du marxisme, de la psychanalyse, se choisissant des compagnons de route avec Roland Barthes, Louis Althusser, Jacques Lacan, Michel Foucault, puis Gilles Deleuze, Jacques Derrida, Jacques Rancière. Dans les décennies qui suivent, le fil théorique ne sera jamais rompu, repris dans les années 80 par Serge Daney ou encore Alain Bergala, qui aura une influence considérable sur les études cinématographiques. Plus récemment, une réflexion théorique se poursuit sur les rapports du cinéma au monde contemporain..