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Les effets spéciaux ne sont pas nés avec le numérique et doivent beaucoup, encore aujourd'hui, au génie des inventeurs du spectacle cinématographique de la fin du XIXe siècle. Démontre que l'esthétique des effets spéciaux ne peut se définir sans un retour aux origines, des transformations de Georges Méliès aux images de synthèse de George Lucas.
Depuis sa naissance, le cinéma convoque les effets spéciaux, que ce soit pour créer "l'ordinaire de l'extraordinaire" ou "l'extraordinaire de l'ordinaire". L'explosion du numérique, depuis les années quatre-vingt-dix, a considérablement amplifié le phénomène et repose la question de ses usages: quelle est donc la nature de cet "effet" produit sur le spectateur?. Quand il voit un monstre, un tremblement de terre, le spectateur, au fond de lui-même, sait bien que c'est faux, mais quand même... le temps d'un film, il y croit.. L'effet spécial est bien sûr produit à partir d'une technique particulière que l'on peut démonter, expliquer, montrer, mais avant tout, il produit lui-même un sens, celui que recherche le metteur en scène qui a choisi de l'intégrer dans son film.. C'est cette double réfléxion que mène l'auteur dans cet ouvrage: comment faire des effets spéciaux et surtout pourquoi faire des effets spéciaux? À partir d'exemples de films et metteurs en scènes qui couvrent toute l'histoire du cinéma de King Kong à Matrix ou au Titanic, de Georges Méliès à George Lucas, James Cameron ou Jean-Pierre Jeunet.. Dans les "plans à effets spéciaux" se condensent les problèmes économiques, esthétiques, techniques et idéologiques, ce qui en fait un point de départ essentiel à la compréhension du cinéma d'aujourd'hui - comme d'hier.
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