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Poursuivant la série sur les principaux paramètres nécessaires à la réalisation d'un film, cet ouvrage aborde le décor. Si l'âge d'or du décor coïncide avec celui des grands studios, et contrairement aux idées reçues, le travail des décorateurs a continué à se renouveler quand le cinéma est sorti dans les rues. Il connaît aujourd'hui un renouveau, à l'ère du cinéma numérique.
Françoise Puaux est conseillère éditoriale de la collection « 7e Art » aux éditions du Cerf-Corlet et de la collection « CinémAction » pour laquelle elle a dirigé Architecture, décor et cinéma, Le comique à l'écran, La marginalité à l'écran, Le machisme à l'écran et La justice à l'écran ; elle est docteure d'État ès Lettres (littérature et cinéma).
Le décor de cinéma
La définition même du décor de cinéma porte en elle un paradoxe : pour être réussi il se doit de passer inaperçu, la création personnelle du décorateur s'efface au profit du film, c'est l'art suprême de l'illusion. Il interprète et reproduit un monde né de l'imagination d'un réalisateur, d'un scénariste.
Production designer ou art director pour les anglo-saxons, architekt pour les germaniques, artiste-peintre pour les slaves, le décorateur, selon l'expression en vigueur dans le cinéma français, est au croisement de plusieurs arts. Son rôle est d'inventer et de réaliser un espace qui permet au cinéaste d'élaborer sa mise en scène, le cadrage, la place de la caméra, avec le minimum de contraintes, le maximum de liberté. Cet espace peut être élaboré à l'aide de décors construits en studio, de décors aménagés en extérieurs naturels ou aujourd'hui d'images numériques.
Cet ouvrage parcourt l'histoire du décor, depuis la toile peinte et le panneau de staff jusqu'au virtuel en 3D ; il présente le travail des grands décorateurs comme Mallet-Stevens, Meerson, Trauner, Barsacq, Douy, Gibbons, Ferretti, Saulnier, et donne la parole aux créateurs d'aujourd'hui tels Pierre Guffroy, Pierre Buffin, Benoît Barouh, Patricia de Brandenstein, Michel Vandestein... Car le décor n'est pas l'apanage d'un âge d'or passé du cinéma de studio, c'est un art bien vivant qui s'enseigne, se transmet et renouvelle sans cesse ses champs de création en fonction des évolutions technologiques du cinéma.