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Version revue d'un hors-série des Cahiers du cinéma de 1998 augmentée d'un entretien de Philippe Garrel à propos des Amants réguliers sorti en 2003. Propose des analyses de films et des entretiens sur les changements politiques et esthétiques apportés par mai 1968 dans le cinéma.
Que reste-t-il de Mai 68 dans le cinéma ? C'est la question que se sont posés les Cahiers du cinéma. La spécificité de la revue étant d'être écrite par des jeunes gens qui se renouvellent par vagues, les auteurs de ce collectif n'ont pas vécu 68. Ils se sont avec beaucoup de curiosité et de plaisir prêté au jeu de construire une vision contemporaine de Mai, en retournant sur ses traces, recherchant ce qui marque encore aujourd'hui des pans entiers du cinéma. Les Cahiers ont mené l'enquête sur deux fronts : le cinéma pris par la politique et le cinéma ébranlé dans ses principes.. Comment le cinéma est devenu partie prenante des grandes stratégies politiques en sortant de son territoire pour aller filmer le conflit, ce sont les films de lutte qui le racontent ici, en s'appuyant notamment sur les propos de Robert Kramer et Jean-Henri Roger.. Comment le cinéma s'est interrogé sur sa nature d'art de la représentation du monde, les films de Jean-Luc Godard l'ont exprimé de manière exemplaire, tandis qu'au même moment la pensée de Deleuze et Guattari propose de nouveaux concepts pour penser les films.. Également au sommaire, des entretiens avec le philosophe Alain Badiou et le cinéaste et dramaturge Carmelo Bene, des propos d'Olivier Assayas, Marin Karmitz, Claude Lelouch, Alain Tanner ..., des commentaires sur les films de Rivette, Demy, Chabrol, Pasolini, Fassbinder, Schroeter, Duras.... L'hypothèse de ce numéro est que Mai, bien que peu représenté au cinéma, y a ouvert des pistes d'une richesse comparable au bouleversement qu'il apporta dans le champ politique..