* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Les discours philosophiques sur le mal abondent sans pourtant arriver à une conceptualisation rigoureuse. Le mal est toujours l'expérience d'un individu, intransmissible même si elle est partagée. Ces chroniques du mal : massacres, faits divers sordides, rituels de l'horreur, personnages cruels, disent les fantasmes, les pulsions, les énigmes et la théâtralité d'une époque.
Le mal peut-il s'analyser alors qu'il échappe à la raison, voire à la rationalité ? Expliquer le mal conduit d'ailleurs à le justifier. Et d'autant plus naturellement que le mal sans justification, le mal pour le mal, est rare. Pour s'accomplir, le mal a besoin de prétextes. Et de ce fait, il a été commis au nom de Dieu, mais aussi du Diable, au nom de la raison d'État, au nom du bien, au nom d'une libération de soi, de l'exploitation de ses fantasmes et désirs jusqu'à l'extrême.. L'histoire, au cours des siècles, a multiplié les exemples. Le mal se raconte. Il est fait de récits qui peuvent rivaliser avec les fictions les plus extraordinaires. Et l'on peut en les lisant mieux juger, nourrir sa réflexion.. Ces chroniques du mal n'ont pas d'autre objet. Liées à leur temps, aux moeurs de chacune des époques dans lesquelles elles se déroulent, elles trouvent une unité culturelle dans leurs limites géographiques : l'Occident, de l'Oural aux États-Unis d'Amérique.. Des scènes se rappellent à notre mémoire : la croisade contre les Albigeois, la Saint-Barthélemy, l'Inquisition, les massacres organisés par Vlad l'Empaleur et par ses successeurs : Hitler, Staline... Des personnages surgissent dans toute leur cruauté : Elizabeth Bathory «la comtesse sanglante», Gilles de Rais, Jack l'Éventreur, Marc Dutroux... Le mal dans ses fantasmes, ses pulsions, sa théâtralité, ses énigmes et ses rituels de l'horreur..