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Fidèle à une orientation rigoureusement traditionnelle, cet essai se penche sur les sources spirituelles du bushidô (shintô, bouddhisme zen, taoïsme et confucianisme) et met en relief ce qu'il représente comme code éthique de comportement.
Lexotisme aidant, l'ancien Japon est redevenu à la mode, ces dernières années, en Occident. Le mot «zen», par exemple, fait désormais partie du vocabulaire courant et évoque «automatiquement» des moines méditant en posture assise, des jardins épousant admirablement les formes de la nature, la poésie délicate et subtile des haïkaïs, un sentiment de tranquillité sereine devant l'évanescence des choses, une vie tout entière imprégnée d'une élégance dépouillée. Malheureusement, cette estampe d'un Épinal nippon ne nous renseigne guère sur les fondements de la spiritualité japonaise.. Fidèle à une orientation rigoureusement traditionnelle, reposant sur une connaissance directe de la culture japonaise, le bref mais dense essai de Rinaldo Massi se penche sur les sources spirituelles (shintô, bouddhisme zen, taoïsme et confucianisme) du bushidô et restitue à celui-ci sa signification la plus profonde: le bushidô comme «voie du samouraï», «tao du guerrier», ascèse conforme au mode d'être d'une caste. Le bushidô marqua si durablement la culture japonaise que les «projectiles humains» de Port-Arthur et les kamikazes de la Guerre du Pacifique apparaissent à juste titre comme ses dernières expressions..