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Une évocation de l'écrivain italien, que l'auteur découvrit à son entrée chez l'éditeur Einaudi, et dont il devint un inconditionnel. Selon E. Ferrero, Primo Levi savait observer la nature humaine comme un entomologiste observant un insecte à travers un microscope.
Primo Levi . L'écrivain au microscope . Ernesto Ferrero entre chez Einaudi en 1963. Sur son bureau d'attaché de presse, se trouve un manuscrit à paraître, La Trêve, d'un certain Primo Levi. La lecture du texte foudroie le jeune homme qui devient dès lors un inconditionnel de l'écrivain. À ses yeux, celui-ci n'est pas seulement l'inégalable témoin de l'extermination des Juifs et le scrutateur de la « zone grise » mais avant tout l'exceptionnel observateur de l'être humain dont il « fixe l'horreur sans désespérer » avec un regard d'entomologiste, comme il observerait un insecte à travers un microscope. Lui, pourtant, se défend du regard des autres, toujours discret, toujours à distance. Dresser son portrait est donc un défi, un exercice paradoxal puisque « Primo ne se mettait jamais en avant, semblable en cela à son ami Italo Calvino, qui préférait être en retrait, au second plan, et regarder le monde d'en haut, comme le Baron perché ».. « Sobre, précis, exhaustif. »
Massimo Novelli, La Repubblica. « Une oeuvre agile, rigoureuse, clairement écrite. »
Ferdinando Camon, La Stampa.