* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
Dans «l’entre-deux-guerres», dans une famille de la bourgeoisie juive parfaitement intégrée au point d’en avoir presque oublié ses origines, la vie est aisée, l’élégance et la discrétion de mise. Le monde, qui parade gaiement durant ces «années folles», paraît sans faille. Pourtant quelque chose se lézarde. Et les signes de l’anéantissement sont là. D’abord la Grande Crise. Ensuite les mesures raciales. La famille admirée et adulée du narrateur, un petit garçon, va bientôt voir des amis lui tourner le dos, comme le Commendatore Attila. Ou d’autres dont le regard s’assombrit, comme monsieur Alzheryan. Ce chef d’oeuvre de la littérature italienne raconte avec finesse la brutale et tragique déchéance d’êtres qui, pris dans un quotidien trop rassurant, n’avaient rien vu venir.
Alberto Vigevani (1918-1999) est né à Milan. Très jeune il collabore aux plus importantes revues littéraires et fonde Il Polifilo, librairie d’ouvrages anciens avant de se réfugier en Suisse pendant la guerre : il a vingt ans lors de la promulgation des Lois raciales en Italie. Auteur d’une quinzaine de romans, ce « classique » de la littérature italienne, qui fait écho aux écrivains de la Mitteleuropa, reçoit le prix Bagutta en 1970. Ses livres, dont Un été au bord du lac (Piccolo), sont traduits dans le monde entier.