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Dans une longue lettre adressée à son ami Lucilius, Sénèque traite de la providence envisagée comme toute puissance gouvernant le monde ou encore du comportement à adopter face au mal. Suivi d'un dialogue sur la constance, rédigé par Sénèque alors qu'il était précisément aux prises avec la terrible inconstance de Néron.
La Providence . La divinité tourmente ceux qu'elle aime, éprouve ceux qu'elle approuve. Ceux, au contraire, qu'elle semble traiter avec indulgence, qu'elle épargne, c'est pour mieux les laisser sans défense face aux maux à venir. Elle favorise ceux qu'elle veut honorer chaque fois qu'elle leur donne l'occasion d'éprouver leur endurance et leur bravoure.. Dans ces deux traités, en stoïcien rigoureux, Sénèque affirme que la providence, en confrontant le sage à ce que le vulgaire considère comme des maux, lui offre l'occasion d'exercer son courage et sa détermination. Le sage ne craint pas l'adversité : sa force et sa constance lui permettent de sortir plus fort des épreuves qui effraient et terrassent les faibles..