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Candice de LaFontaine-Rotonde est invitée à l'émission télévisée Portrait chinois pour parler de sa pièce Portrait chinois d'une imposteure. Aux prises avec une journaliste vedette au professionnalisme altéré, Candice jongle entre réalité et fiction. Une comédie noire dans laquelle l'imposture devient pour le personnage matière à règlement de compte.
Si je ne peux concilier les dieux célestes, je bougerai ceux des enfers. (Virgile, L'Énéide). C'est ce que fera la dramaturge Candice de LaFontaine-Rotonde en donnant vie au théâtre qui se joue dans sa tête, en direct du plateau de l'émission "Portrait chinois". Aux prises avec une journaliste vedette au professionnalisme altéré, Candice jonglera entre réalité et fiction, alors que ses démons intérieurs - ceux de sa pièce PORTRAIT CHINOIS D'UNE IMPOSTEURE - feront entrer leur mère dans leur univers par effraction et subterfuge. Dans cette comédie noire plus infernale que céleste, l'imposture - posture du trompeur - deviendra pour Candice matrice à règlement de compte.... Inès : Si vous étiez la personne qui vous a donné la piqûre de l'écriture ? . Candice : Je serais Dieu parce que... parce que j'ai l'impression d'être née déjà piquée. . Inès : "Déjà piquée !" Pourtant, vous avez peu écrit, si je ne m'abuse. Si Dieu vous avait piquée de l'écriture au creux de l'utérus, ça se saurait. . Candice : Dieu, c'est... c'est une façon de parler. C'est que, quand j'étais petite... . Inès : Quoi ? Votre mère ? . Candice : Non, non, ça n'a rien à voir... . Inés : Vous êtes certaine ? . Candice : C'est mon rapport aux mots... . Inès : Tout a toujours à voir avec la mère, Candice. .