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Deux amies, une Noire et une Blanche, ont aimé le même homme. Comme si elles respectaient un rite, elles se retrouvent presque chaque jour, se chamaillent pour un rien, et rouvrent indéfiniment le livre de leur vie.
Théodora : Dans le fond, ton problème, c'est que tu as toujours eu trop confiance en toi, trop d'orgueil. Tu croyais que tout t'était permis et que la vie devait obéir à tes caprices. Tu faisais ce qui te plaisait... Tu es tombée enceinte, mais tu as refusé d'épouser Antonio, le père de ton enfant. Alors que vous viviez ensemble, sous le même toit, depuis des années. . Louise : Trois ans ! Trois malheureuses années ! Qu'est-ce que cela représente dans toute une existence ? . Théodora : Brusquement, tu as découvert qu'il n'était pas assez bon pour toi. Tu l'as laissé repartir en Argentine, tout seul, à moitié fou de douleur. . Louise : Et pourquoi une femme ne pourrait-elle pas élever son enfant toute seule ? Je m'en sentais parfaitement capable. . Théodora : On se met à deux pour faire un enfant. On doit se mettre à deux pour l'élever. . Louise : Ah ! Rajani ! Je ne me console pas de sa disparition. C'était un être tellement merveilleux. . Théodora : Merveilleux ? C'est maintenant que tu le qualifies ainsi ! . Louise : Qu'est-ce que tu insinues ? C'est bien toi, ça. Tu plantes tes banderilles et tu t'en vas d'un air de sainte nitouche. . Deux femmes, deux amies, l'une noire, l'autre blanche... Elles ont aimé un même homme. Et l'histoire s'est terminée tragiquement. . Respectant un rite immuable, elles se retrouvent quasi chaque jour. Et, comme deux soeurs qui s'adorent, elles se chamaillent pour un rien. Car les vraies blessures ne se cicatrisent jamais tout à fait. . Confinées dans leur rôle respectif, elles ne peuvent s'empêcher de rouvrir indéfiniment le livre de leur vie. Une vie où se croisent de grands moments de bonheur, et d'autres aux saveurs bien moins agréables. .