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Dans ce texte paru sous une fausse attribution en 1777, Diderot s'efforce de convaincre la très pieuse et très raisonnable duchesse de Broglie des mérites et vertus de l'athéisme et démontre qu'une morale naturelle, indépendante de la religion, affinée par l'éducation et mue par la recherche du bonheur est possible.
«- Quoi ! Vous ne volez point, vous ne tuez point, vous ne pillez point ? - Très rarement. - Que gagnez-vous donc à ne pas croire ? - Rien du tout. Madame la Maréchale, est-ce qu'on croit parce qu'il y a quelque chose à gagner ?». Dans cette piquante conversation privée entre Diderot et une belle dévote de la haute noblesse, le philosophe réfute l'accusation d'immoralité des athées : l'absence de foi n'a aucune conséquence sur la morale. Il conduit ainsi peu à peu la maréchale à remettre en question ses idées sur la religion et la justice divine, et donne une leçon de tolérance à ses lecteurs..