* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
En 1839, les Britanniques envahissent l'Afghanistan pour la première fois, rétablissant sur le trône le shah Shuja al-Mulk, sans grande résistance du peuple afghan. Pourtant, après deux ans d'occupation, ce dernier lance un appel au djihad, plongeant le pays dans une violente rébellion. L'armée invincible de l'Empire britannique voit alors sa puissance anéantie par des tribus mal équipées.
William Dalrymple est né en 1965 en Écosse. Historien, spécialiste de l'Inde et de l'Orient, il est l'auteur de livres presque tous primés, tant en Angleterre qu'en France : Dans l'ombre de Byzance (2002), L'Âge de Kali (2004), Le Moghol blanc (2005), La Cité des djinns (2006), Le Dernier Moghol (2008), Neuf vies (2010), parus en français aux Éditions Noir sur Blanc.
Il vit à Delhi avec son épouse et leurs trois enfants.
« Une histoire peuplée de tant de méchants, de voleurs, de politiciens, d'aventuriers, d'espions, d'assassins et de héros : voilà qui serait une aubaine pour n'importe quel écrivain. Mais aucun ne s'en sortirait aussi brillamment que William Dalrymple. »
James Delingpole, Mail on Sunday
Au printemps de 1839, les Anglais envahissent l'Afghanistan pour la première fois. C'est l'amorce du Grand Jeu, cette rivalité coloniale qui opposa en Asie centrale les empires russe et britannique. Précédés de lanciers en manteau écarlate et shako à plumes, près de vingt mille soldats des armées britanniques et de la Compagnie anglaise des Indes orientales se déversent par les passes de haute montagne afin de rétablir à Kaboul un roi déchu : Shah Shuja ul-Mulk.
Les tribus afghanes, mal équipées, n'opposent d'abord que peu de résistance, mais deux années d'occupation suffisent à unifier le pays dans la colère. Les grands chefs de guerre afghans, dont la finesse et la culture peuvent s'allier à la plus grande cruauté, jurent que l'arrogance anglaise se paiera au prix fort - et la notion la plus puissante du monde va connaître en Afghanistan la pire déroute militaire de son histoire.
En faisant entendre pour la première fois les chroniques afghanes de ce conflit, William Dalrymple parvient à lui donner un relief saisissant. On y découvre, en particulier, que les femmes des deux camps ont su jouer un rôle de tout premier ordre. Parabole de l'aveuglement impérialiste, Le Retour d'un roi est le récit magistral de la première guerre d'Afghanistan, et la démonstration que les stratèges de notre époque n'en ont tiré aucune leçon...