couverture

Journal d'un psychotronique

Lepage, Aleksi K.

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Résumé

Montréal, printemps 2018. Un ovni s'installe au dessus du stade olympique de la ville. Alors que ce dernier sème la panique et accapare les médias, un homme décide de reprendre l'écriture de son journal intime afin de témoigner de ces événements extraordinaires. Ceux-ci lui apparaissent comme un affront personnel car il ne peut plus se consacrer à ses états d'âme. Premier roman.

Quatrième de couverture

Journal d'un psychotronique . Un événement des plus extraordinaires pousse le narrateur à rouvrir le journal qu'il avait abandonné par inertie naturelle profonde, moins par souci de témoigner que pour faire front contre ce qui semblerait vouloir lui voler la vedette. Lui, un marginal qui se sent agir sur tout et tous comme un éteignoir, se remet donc à l'écriture, replié dans l'appartement où il vit, sans travail, sans le sou, misanthrope et égoïste, mais moins par conviction que par l'effet d'une solitude que rien n'allège. Entièrement livré à ses pérégrinations intellectuelles nourries de lectures diverses et à ses errances dans Montréal, son être éparpillé se fait le réceptacle des préoccupations médiocres et dérisoires d'un monde boursouflé.. En quelque cent pages, le lecteur est entraîné dans une sorte de féerie ratée du moi, un faux journal fou furieux de fantaisie et d'imagination, déversé en une logorrhée joyeuse, souvent franchement drôle, avec une légèreté qui ne s'encombre de rien et dans une langue singulière, inspirée, pleine de contrastes et de dérision. Il y a un je-ne-sais-quoi de joueur et par là de très rafraîchissant, une gaieté envers et contre tout, dans ce Journal d'un psychotronique qui oscille entre volonté de néant et volonté de grandeur, désenchantement et allégresse - comme si le spectacle d'une hypothétique fin du monde était, finalement, assez réjouissant pour que personne ne regrette d'être venu..