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"Pourquoi faut-il, Monseigneur, que j'aie quelque chose à vous dire ?". La lettre de Rousseau à l'archevêque de Paris Christophe de Beaumont est une réponse au "mandement" de ce dernier condamnant l'Emile. Elle constitue un plaidoyer en faveur de la liberté religieuse.
«Pourquoi faut-il, Monseigneur, que j'aie quelque chose à vous dire ?» La lettre de protestation que Rousseau envoie à l'archevêque de Paris commence par une fausse question. Mais elle exprime une vraie indignation. C'est en citoyen qu'il affirme ses droits et défie l'autorité civile ou religieuse, nous donnant à tous encore aujourd'hui une vibrante leçon de laïcité.. Dans leur présentation, Bernard et Monique Cottret situent historiquement ce texte et évoquent Genève, la Suisse et la France, la situation des Eglises protestantes ou les troubles interminables qui minent le catholicisme en plein siècle des Lumières. Voici un Rousseau enfin rendu à lui-même. Un Rousseau sans complaisance ni mièvrerie. Un Rousseau de combat.. Bernard et Monique Cottret sont également les auteurs de Jean-Jacques Rousseau, Perrin, Tempus 2011..
