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Face aux souffrances physiques et psychologiques qu'engendre le travail, l'auteur invite à repenser sa vision du monde et à lutter contre la pénurie de temps et la frénésie d'action qui s'étend même au-delà du monde professionnel. Il valorise une certaine forme de passivité en s'appuyant sur la spiritualité chrétienne.
La maladie de l'action . Une autre vision du travail . L'action est le moteur de tout progrès et la clé de l'épanouissement personnel. Ce credo a fait de nos sociétés des sociétés de travailleurs. Il a aussi poussé à rechercher l'efficacité et à faire sans cesse de nouveaux projets en dehors de la vie professionnelle. Résultat : un enrichissement collectif sans précédent et une multiplication du nombre d'activités effectuées par chacun. Mais en même temps, le travail est devenu une source de souffrance pour de très nombreux ouvriers, employés et cadres. Plus encore, les rythmes se sont tellement accélérés qu'une majorité de personnes n'ont plus assez de temps pour faire ce qui leur tient à coeur. Autant dire que la survalorisation de l'action a mené à une impasse.. Que faire ? Apprendre à gérer son stress et son agenda, disent certains ; remédier aux problèmes créés par la croissance, recourir à des techniques moins polluantes. L'auteur propose un tout autre chemin. En montrant que le temps n'est pas cette denrée rare que l'on croit, il réhabilite le repos et certaines formes de passivité. Sa réflexion, basée sur la tradition spirituelle chrétienne, rappelle que le chantier prioritaire est celui de la relation à l'autre et à l'invisible, dont les rythmes ne sont pas ceux de l'activité productive. Démythifiant le travail et l'action, elle devrait aider à « retrancher les courses inutiles » et à se libérer du poids de ses engagements..