couverture

Outre emplir d'éther qui se rétracte--

Ouellet, Pierre

  • Éditeur : L'HEXAGONE
  • Collection : L'Appel des mots
  • ISBN 9782890068230
  • Paru le 2 mars 2009
  • 29,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Pierre Ouellet replonge dans la matière des recueils Chutes, Sommes, Fonds suivi de Faix et Les oriflammes noires, publiés entre 1991 et 1999, pour en transformer la pulsion même. Décrivant la poésie comme «le pacemaker de ceux qui manquent de cœur ou en ont trop», il cherche, de sa voix grave et essentielle, à appréhender le tout avec ses vides et ses pleins. Une outre emplie d’éther qui se rétracte dans le froid est une réflexion profonde et sensuelle qui, depuis l’obscur, nous place devant l’amour, devant la reconnaissance de notre propre finitude, et ce, peut-être pour y trouver un sens.

Biographie de l'auteur.e

Pierre Ouellet est poète, romancier et essayiste. Il est l'auteur d'une quarantaine de livres. Ses premières oeuvres poétiques (de 1989 à 1992) ont été réunies dans Voire et Une outre emplie d'éther qui se rétracte dans le froid (l'Hexagone, 2007 et 2009). Il a récemment publié Dépositions (Prix du Festival international de poésie de Trois-Rivières) et Trombes aux Éditions du Noroît. Parmi ses romans, Légende dorée (L'instant même, 1997) a obtenu le Prix de l'Académie des lettres du Québec et Une ombre entre les ombres (l'Hexagone, 2005) a reçu un excellent accueil critique. Il s'est mérité le prix du Gouverneur général dans la catégorie essai à deux reprises, pour À force de voir (Le Noroît, 2005) et Hors-temps (vlb, 2008) et le prix Spirale pour Où suis-je ? (vlb, 2010). Il vient de faire paraître deux nouveaux essais, Sacrifiction (vlb) et Testaments (Liber), de même qu'un collectif, L'emportement (vlb).

Quatrième de couverture

«L'univers est chiffonné, disent les physiciens. Notre vie aussi. Et les livres qui en témoignent, boules de papier jetées sur son chemin, où elles continuent de rouler sans nous, amassant mousse, poussière, débris de toutes sortes, chiffons de mots qu'on redéplie un jour ou l'autre pour voir combien les froissements d'où l'on vient auront laissé de traces. Chaque vie est une outre emplie d'éther qui se rétracte dans le froid. La mienne contient quelques poches d'air, où j'ai appris à respirer. Théâtre d'air, L'avéré, Fonds et Faix, jetés sur le papier il y a vingt ans, m'auront donné le souffle, peut-être court, entrecoupé, qui m'a permis de vivre jusqu'à ce jour comme on écrit ou comme on parle, dans la reprise, la refonte et les remaniements. Après Voire, ce livre est le deuxième recueil de remords et de regrets où je « retouche » de vieux vêtements pour qu'ils me fassent encore un peu : j'en élargis les manches pour la respiration des membres, j'en renforce les coutures pour le défi au temps, j'y ajoute une doublure de sens et de non-sens pour lutter contre le froid, la mort qui vient, l'engourdissement.» P.O.