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Séparées par l'Atlantique, deux femmes décident d'écrire et de s'écrire elles-mêmes à partir de leur lieu. Pour l'une, c'est la rencontre avec l'Amérique et le Québec, pays à la fois familier et étranger ; pour l'autre, c'est la France comme paysage intérieur lié à l'imaginaire de l'écriture, où elle se perd pour mieux revenir. Leurs langues pourtant semblables sont porteuses de leur différence.Cependant, c'est une véritable rencontre, une véritable complicité dont il s'agit. Ce livre à deux voix est traversé par les vents, les bruits de la mer et du fleuve, mais aussi la quotidienneté, intimement liée au féminin. Si leur manière d'écrire est complètement différente, on sent tout de même un ancrage très fort au temps qui les habite. Dans ce recueil, le temps devient espace de vie.
!!TRONQUE!!!Danielle Fournier est née à Montréal où elle vit toujours. Parmi les livres qu'elle a publiés au Québec soulignons : Personne d'autre que l'amour et Langue éternelle (Le Noroît), Ne me dis plus jamais qui je suis (Trois), Objets : cris et Poèmes perdus en Hongrie (VLB éditeur), finaliste du Grand Prix du Festival international de poésie de Trois-Rivières et prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec, et Il n'y a rien d'intact dans ma chair (l'Hexagone), finaliste du Prix du Gouverneur général. Danielle Fournier a aussi publié des récits, L'empreinte (VLB éditeur), Le chant unifié (Leméac), un essai sur la littérature et le féminin, Dire l'autre (Fides) et effleurés de lumière (l'Hexagone), lauréat des Prix littéraires du Gouverneur général, catégorie poésie. Elle a publié en France Projet d'un amour, entre autres choses, occidental (Brandes), Dans le roc, la blessure du vent (Aumage) et Je reconnais la patience de l'arbre (Tarabuste). De plus, elle a codirigé l'anthologie Lignes de métro (VLB éditeur), qui réunissait des écrivains de Belgique, de France, du Québec et de la Suisse, ainsi qu'un numéro de la revue Estuaire (Jour de marché) dont le thème était « Le chant des villes », et qui a donné lieu à un spectacle à Paris dans le cadre du Printemps des poètes, en 2006. Plus récemment, elle a fait paraître « Rêver Québec » dans la revue L'Arbre à paroles (Belgique). Danielle Fournier a participé à de nombreux événements en lien avec la poésie au Québec et à l'étranger. Elle a été écrivaine en résidence à Saorge, en France (au printemps 2004), poète invitée par le Printemps des poètes à Grasse et à Saorge (au printemps 2004 et en 2008) et invitée à la Semaine de la Francophonie à Gênes (toujours au printemps 2004). L'été de la même année, son écriture a fait l'objet d'une présentation d'Annie Leclerc suivie d'une lecture à la Maison des écrivains à Paris. Écrivaine invitée en Hongrie, aux Universités Pázmany Péter, Piliscaba, Pécs et Szeged (à l'automne 1998, puis en 2004), elle a aussi enseigné et présenté son travail en Roumanie, à Iasi, Galati et Konstanza. De plus, elle a été invitée par La Traductière, festival franco-anglais de poésie dirigé par Jacques Rancourt dans le cadre du Marché de la poésie, au Printemps des poètes et aux Parvis poétiques (été 2005). En 2007, elle a pris part au Festival de poésie de Namur et de Bron, puis, à l'automne, elle a prononcé une conférence sur la littérature des femmes au Québec à la Technische Universität de Berlin et a participé à une lecture de poésie à Innsbruck en compagnie de Nicole Brossard. Au printemps 2008, elle était présente au Printemps des poètes à Alger et, pour la deuxième fois, au Printemps poétique de La Suze-sur-Sarthe, en France. Elle a donné des conférences à l'Université du Québec à Montréal, à l'Université de Montréal, à l'Université de Sherbrooke et à l'Université d'Ottawa et a participé au Festival international de poésie de Trois-Rivières à de no