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Conçu en quatre actes, comme la tragédie, ce nouveau livre d’Isabelle Dumais nous fait entrer sans compromis dans la honte d’être, en proie à toutes les petites compromissions de la vie même : gestes quotidiens et réitérés, dérisoires. Et, tout de même, méritants, dans ce combat avec soi-même pour exister comme chose réelle parmi les choses. Il y a une certaine ironie à plonger ainsi dans les jours perdus, quand un matin on s’éveille avec des objets pendus à ses bras, et jamais les gestes n’échappent-ils à ce gâchis, au déchoir de notre avancée dans le temps. Nous sommes des « machines à mourir » et la poète nous y conduit avec élégance.
Isabelle Dumais s’intéresse particulièrement à la peinture abstraite, à la poésie et à la philosophie. Artiste en arts visuels, ses oeuvres lui ont valu plusieurs prix et ont été présentées au Québec et à l’étranger, notamment à Taiwan, en Italie, en Suède et au Japon. En écriture, elle a publié des textes en revue (EXIT, Jet d’encre, Le Sabord, Estuaire, Cahiers littéraires Contre-jour) et participé à divers projets poétiques et lectures publiques au Québec et à Paris. Elle enseigne les arts visuels au collégial et vit à Trois-Rivières.AU NOROÎT, elle a fait paraître «Les grandes fatigues» (2019), «La compromission» (2013, finaliste pour le Livre de l’année au Prix Arts excellence Culture Mauricie) et «Un juste ennui» (2010, collection «Initiale»; Prix des nouvelles voix de la littérature; finaliste au Prix Clément-Morin de Culture Mauricie; finaliste au Prix de littérature Gérald Godin).