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La poète voyage, retourne dans le quartier de son enfance, Beyrouth-Hamra, en compagnie d'amies venues l'assister dans ses réminiscence du passé. De l'alphabet phénicien à la traversée des continents, le poème puise son inspiration dans des sources méditerranéennes ou dans les bleus de l'hiver québécois ou dans le cris des martyres syriens, en vers ou en proses, comme la traduction d'une musique ou d'un silence.
D’origine libanaise, Nadine Ltaif s’est installée à Montréal en 1979. Elle a fait des études de lettres et de cinéma à l’Université de Montréal. Dès son premier recueil de poèmes, «Les métamorphoses d’Ishtar» (1987), elle a été remarquée par sa manière de traiter l’expérience de la migration et de l’exil en puisant dans les mythologies de sa région d’origine, le Moyen-Orient, tout en se mesurant aux réalités de son pays et de sa ville d’accueil. Traduite dans quelques langues et elle-même traductrice, elle collabore à la production de films d’auteurs avec la compagnie Nadja Productions. Elle a participé à des revues littéraires canadiennes et européennes. Elle est co-fondatrice et co-éditrice de la revue numérique «Mïtra»: lescarnetsdishtar.blogspot.comAU NOROÎT, elle a publié «Hamra, comme par hasard» (2014), «Ce que vous ne lirez pas» (2010), «Les métamorphoses d’Ishtar», suivi de «Entre les fleuves» ([1991, finaliste au prix Émile Nelligan], réédition 2008), «Le rire de l’eau» (2004), «Le livre des dunes» (1999) et «Élégies du levant» (1995).