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Le poème doit tisser des liens, ratisser large, retisser sans cesse la polysémie essentielle avec l’ensemble de la parole littéraire et artistique. La poésie doit aussi être à l'écoute de ses propres mécanismes, de ce qu'elle doit à une certaine forme de maîtrise, tout en demeurant consciente de ses imparables dérives.Voilà ce que cherche ce recueil : prouver que ce n’est qu’à ces conditions que le poème peut élaborer ce que le poète appelle une « théorie générale de la mélancolie ». Ici, le poème « réussi » est porteur de cette mélancolie qui seule est susceptible de réconcilier notre prétentieuse volonté de contrôle sur nos « matériaux » et notre difficile acceptation de ce qui nécessairement nous « échappera » en cours d'écriture.
Né à Montréal, en 1949, Normand de Bellefeuille a publié une trentaine de titres depuis 1973. Poète, nouvelliste, essayiste et romancier, il a déjà obtenu le prix de poésie Émile-Nelligan (1984), le prix de poésie de la Fondation des Forges (1986), le prix de la nouvelle Adrienne-Choquette et le prix de la nouvelle de Radio-Canada (1989), les prix de poésie Alain-Grandbois de l’Académie des Lettres du Québec et du Gouverneur général du Canada.Tour à tour critique, professeur, animateur de revues culturelles, il est maintenant directeur littéraire aux Éditions Druide.AU NOROÎT, il a publié son «Catalogue affectueux», trilogie composée des recueils «Le poème est une maison de long séjour. Catalogue affectueux un» (2014, finaliste au Prix de création littéraire de la ville de Québec), «Le poème est une maison de bord de mer. Catalogue affectueux deux» (2015, Prix du Gouverneur général) et «Le poème est une maison désormais inhabitée. Catalogue affectueux trois» (2017); la trilogie «Chroniques de l'effroi», comptant les recueils «Mon nom. Chroniques de l’effroi I» (2009, finaliste au Prix du Gouverneur général et au prix Quebecor du Festival international de la Poésie), «Mon visage. Chroniques de l’effroi II» (2011, Prix de poésie Estuaire-Bistro Leméac) et «Mon bruit. Chroniques de l’effroi III» (2012, Grand Prix Québecor du Festival international de la poésie de Trois-Rivières et finaliste au Grand prix du livre de Montréal); «Lancers légers» (coll. «Chemins de traverse», 2001) et «Notte oscura», avec Alain Laframboise (1993).Photo : Laurent Theillet