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Le policier passe à côté de moi, m'envoie un petit signe de la main. Sur ma banquette arrière, un noyé dégage tellement d'humidité que les vitres sont déjà couvertes de buée, un noyé qui renifle, éternue et claque des dents. Question : est-ce qu'un mort peut attraper une pneumonie ? Mais est-ce bien un mort ? Oh, oh, je sens la crise d'angoisse, les tremblements et les coups de sang qui vont me faire mourir d'une implosion.Léa est écrivaine. Alors qu'elle se rend au salon du livre de Lointainville, elle assiste à un accident. Une automobile s'engage sur un pont de glace, mais la glace cède et la voiture s'enfonce dans l'eau. Pourtant, lorsque Léa reprend la route, le noyé est installé sur sa banquette arrière, tout dégoulinant. Bien qu'il soit mort, il lui fait la conversation. Est-ce un ange gardien ou le fruit de l'imagination de Léa ? Peu importe, ce curieux voyage en compagnie d'un noyé permet à l'écrivaine démerger enfin de sa solitude et d'en rire. Une chose est sûre, Lointainville révélera à Léa que les arrivées, au bout du compte, ne sonttoujours que de nouveaux départs vers le rêve et l'imagination, moteurs de l'espoir et du désir.Un roman qui pose un regard amusé sur la vie, où l'humour se teinte parfois d'amertume et où le lecteur aura l'impression d'être le confident de Léa.
On retrouve les romans de Sylvie Desrosiers dans presque toutes les écoles francophones et les classes d’immersion du pays. Depuis plus de 30 ans, cette auteure prolifique écrit des ouvrages qui obtiennent un vif succès auprès des jeunes. Sa série Notdog a conquis des dizaines de milliers d’enfants québécois, en plus d’être traduite en plusieurs langues. Auteure polyvalente, Sylvie sait également traiter des sujets les plus délicats. Son roman pour les adolescents Le long silence, qui a pour thème le suicide, lui a permis de remporter le prix Brive/Montréal 12/17 et d’être finaliste au Prix du Gouverneur général du Canada. C’est en 2008 qu’elle reçoit ce prix prestigieux pour son roman Les trois lieues. « Vous m’avez donné le goût de la lecture » : voilà le plus beau compliment qu’on puisse lui faire.