Lovelie d'Haïti

Lovelie avait survécu. Elle survivrait toujours. Elle n’en voulait à personne, ni à Chomsky, ni au hasard, ni même à Dieu, si c’était lui qui décidait. Chacun s’arrangeait de son mieux avec son destin. La trilogie Lovelie D’Haïti raconte comment une fillette haïtienne, pour qui ses parents souhaitent un avenir meilleur, se retrouve au Québec dans une famille d’accueil haïtienne. Ses années d’enfance et d’adolescence sont marquées de multiples épreuves. Dans ce troisième tome, Lovelie est une jeune adulte qui, malgré de nouveaux obstacles, persévère et choisit de prendre sa vie en mains.

L’attention de Lovelie croissait à mesure qu’on voyait passer des jeunes gens noirs, et d’autres hommes qui ne l’étaient visiblement pas, chacun menotté, puis des civières, enfin un corps gisant sur le macadam que des ambulanciers impuissants recouvraient d’un linceul dans la lueur apocalyptique des gyrophares, Lover frémit. Elle comprenait assez l’anglais pour entendre que les forces policières étaient intervenues au moment où deux bandes rivales allaient s’affronter. La trilogie Lovelie d’Haïti, raconte le destin d’une jeune haïtienne que ses parents ont exilée au Québec, espérant pour elle une vie meilleure. Cependant son enfance et son adolescence sont profondément marquées par le malheur. Dans ce troisième tome, Lovelie semble enfin pouvoir vivre heureuse, partagée entre sa famille d’adoption québécoise et sa famille d’origine haïtienne. En secret, elle espère le retour de son amie Chomsky, disparu sans laisser de traces au cours d’une nuit tragique. Un avenir prometteur se dessine enfin pour Lovelie. Mais le sort s’acharne de nouveaux drames se préparent… La saison des trahisons est sans doute le moins haïtien des trois tomes de la trilogie Lovelie d’Haïti. Je l’ai voulu ainsi. Les évènements qui viennent perturber le cheminement de Lovelie pourraient se produire pour n’importe quelle adolescente montréalaise partagée entre deux familles et qui nourrit un amour idéalisé pour un voyou en cavale. Sylvain MeunierOn a dit de Lovelie d’Haïti, tome II, le temps des déchirures : Le deuxième volet de cette trilogie suscitera bien des émotions et bien des réflexions sur les difficultés d’adaptation d’une jeune immigrante dans un Québec qui ne cesse de se redéfinir. Et surtout, il met la table pour le prochain tome que les lectrices et lecteurs, peu importe leur origine, attendront avec impatience » Stanley Péan, Le libraire.