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Ce roman au ton intimiste propose une réflexion sur l’oubli et la banalisation de l’horreur. Assis à la terrasse d’un café de Cholula, l’antique Cité Sacrée du Mexique, un journaliste écrit un article sur « Hiroshima, soixante ans plus tard ». Autour de lui, la vie suit son cours paisible. Ici, les massacres de Cortès ont sombré dans l’oubli, comme y sombrera bientôt la bombe d’Hiroshima, pense-t-il.
Roger Magini est né en 1945 à Monaco. Il vit au Québec depuis 1967 où il a œuvré dans le monde de l’édition pendant trente ans. Fasciné par la culture des anciens Mexicains, il a séjourné plusieurs fois dans ce pays. Depuis quelques années, il se consacre entièrement à l’écriture.Son premier roman, Entre corneilles et Indiens, est paru en 1972 aux Éditions du Jour. En 1996, il était finaliste au Prix du Gouverneur général pour son roman Un homme défait et, à nouveau en 2000, pour Styx, qui lui a aussi valu d’être finaliste au Grand Prix du livre de la ville de Montréal. Styx a été traduit en espagnol et est paru chez l’éditeur argentin Alción Editora en 2003. Ce même ouvrage paraîtra en France chez UBU Éditions en avril 2006.En novembre 2005, Roger Magini recevait le Prix de la Société des écrivains francophones d’Amérique pour son roman Quenamican.
Parlant de l’œuvre romanesque de Roger Magini, Réginald Martel écrivait : [c’est] une œuvre essentiellement baroque, protéiforme, brillante par surcroît [...]. C’est terriblement intelligent [...]. Personne n’écrit comme M. Magini.Roger Magini a l’audace des grands rêveurs éveillés.Robert Chartrand, Le Devoir.