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Énigme Camus, une passion algérienne (L')

Papapietro, Jean-Marie

  • Éditeur : PLEINE LUNE (DE LA)
  • Collection : Théâtre
  • ISBN 9782890244566
  • Paru le 4 avril 2016
  • 25,00 $ *
  • Théâtre

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Résumé

La pièce L'Énigme Camus, une passion algérienne, de Jean-Marie Papapietro, a été créée à Montréal le 12 novembre 2014, à la salle Fred-Barry du Théâtre Denise-Pelletier. Sous forme de théâtre-documentaire, Jean-Marie Papapietro explore les dernières années d'Albert Camus à travers le regard que celui-ci portait sur les troubles qui ont agité l'Algérie dès 1954. « J'ai mal à l'Algérie, confie Camus, comme d'autres ont mal aux poumons. » Ses interventions publiques pour trouver une solution au conflit donnent lieu ici, sur la scène du théâtre, à un débat contradictoire réunissant six intervenants. Cinq comédiens et un metteur en scène répètent une pièce. Elle n'est pas de Camus. C'est Camus lui-même qui est sur la sellette et qui doit témoigner de son engagement dans l'histoire de son temps. La pièce se construit donc autour de cet enjeu, dans l'urgence du temps théâtral où la marche des heures est comptée, comme c'est aussi le cas quand l'Histoire hésite. Camus rêvait d'une colonie réformée, d'une Algérie plurielle, réconciliée qui rende justice à tous ses habitants. Utopie ? Position réactionnaire ? Aveuglement d'un homme profondément attaché à sa communauté ? Ou au contraire excès de lucidité ? Vox clamantis in deserto ? Au public d'en décider. Mais, quoi qu'il en soit, la parole de Camus sans doute plus audible aujourd'hui mérite d'être écoutée, car elle est en rupture avec les idéologies totalitaires qui nous ont fait et continuent de nous faire tant de mal. Dans L'Énigme Camus, on retrouve en annexes au texte de la pièce, outre des repères biographiques sur Camus, une entrevue d'Anne-Marie Cousineau avec Jean-Marie Papapietro, une analyse critique par Sophie Bastien et un texte de Jean-Marie Papapietro, écrit à l'occasion du cinquantenaire de la mort d'Albert Camus.

Biographie de l'auteur.e

Avant de s'installer au Québec en 1991, Jean-Marie Papapietro a mené parallèlement, en France et en Italie, une carrière de professeur (théâtre et littérature), d'animateur dans différents centres culturels et de metteur en scène. Il dirige la compagnie Le Théâtre de Fortune, qu'il a fondée en 2001. Le Théâtre de Fortune s'est donné pour mandat de produire et de présenter au public montréalais des spectacles conçus à partir d'oeuvres fortes de la littérature universelle, quel qu'en soit le genre ou la forme. Jean-Marie Papietro considère le théâtre comme un authentique moyen de connaissance, un laboratoire où l'homme apprend à se découvrir et à se reconnaître. Dans un monde de machines, de spéculations et de médias qui mettent à mal l'imaginaire, le théâtre lui apparaît comme garant d'une parole vivante. C'est pourquoi il va vers des textes capables de stimuler à la fois la réflexion et l'imagination du spectateur, de parler de ce qui peut faire vraiment bouger les consciences à notre époque. Il ne s'agit pas pour autant de renouer avec un certain théâtre politique « engagé », trop réducteur dans ses prémisses. Plutôt un théâtre de la parole vivante, incarnée et révélée avec toute la puissance de création que lui confère la présence active de l'interprète. « Voir une mise en scène de Jean-Marie Papapietro, c'est aller plus loin que les frontières des apparences et savoir accueillir la parole et les vibrations intimes des êtres. Les rendez-vous artistiques auxquels il nous convie, depuis la fondation de sa compagnie, sont authentiques, sensibles, puissants. » Brigitte Haentjens, directrice du Centre National des Arts à Ottawa