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Dans le premier tome de La terreur à l'occidentale, l'Occident se trouvait bouleversé par la montée du fanatisme chrétien : chassant démons et sorcières, allumant les bûchers, diabolisant toute forme de pensée scientifique, les Pères de l'Église instauraient une ère de terreur dont les réminiscences allaient nourrir, jusqu'à aujourd'hui, des siècles d'intolérance...Ce deuxième tome ressasse un passé beaucoup plus récent. En fouillant les décombres des deux guerres mondiales, chiffres et documents à l'appui, Jean Forest explique comment, au XXe siècle, le Mal prit soudainement les apparences de l'Allemand. Cherchant un exutoire à l'absurdité de l'horreur, on fit en effet de Hitler un suppôt de Satan, et de l'Allemagne, par extension, son berceau maudit. Et que le dictateur n'ait régné que douze ans sur une Allemagne vieille de deux millénaires ne sembla pas compter. Voilà pourquoi, du haut des airs, avec une infinie jouissance, Berlin, Hambourg, Cologne, Francfort, Munich et Dresde furent réduites en cendres. Tout fut permis au nom du Bien contre ce Mal énorme. Après avoir diabolisé Athènes un millénaire plus tôt, fallait-il diaboliser l'Allemagne, si souvent qualifiée d'Athènes du Nord ?