couverture

Une histoire a faire japper

Beauchemin, Yves

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Gulliver
  • 229 pages
  • ISBN 9782890375680
  • 9,95 $ *
  • Jeunesse

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Résumé

Un jour, tes parents t'achètent une jolie petite chienne. Tu la voulais depuis si longtemps... tu es fou et tu la nommes Pantoufle. Au début, c'est une chienne comme toutes les autres : affectueuse, bourrée d'énergie, pleine de finesse. Mais peu à peu son comportement devient bizarre. Elle se met à faire des choses étonnantes, qu'aucun chien n'a jamais fait avant elle.Les voisins se mettent à l'observer, stupéfaits, le bruit se répand, d'abord dans la ville puis dans tout le Québec et enfin dans le monde entier. Et c'est alors que les problèmes commencent...

Biographie de l'auteur.e

Né à Rouyn-Noranda, Yves Beauchemin est un écrivain phare de la littérature québécoise. Auteur des célèbres romans Le Matou, Juliette Pomerleau, Charles le téméraire et La Serveuse du Café Cherrier, il est membre de l’Académie des lettres du Québec. En 2011, il s’est vu décerner le prix Ludger-Duvernay, qui souligne la contribution exceptionnelle d’un écrivain au rayonnement du Québec. Dans Les Empocheurs, il s’amuse avec sa verve et son humour caractéristiques à railler la gourmandise pour l’argent et le pouvoir de certains de nos contemporains.PrixL’Enfirouapé: Prix France-Québec (1975)Le Matou: Prix du grand public du Salon du livre de Montréal (1981), Prix des jeunes romanciers du Journal de Montréal (1981), Prix du roman de l’été (Cannes, 1982), Prix des lycéens du Conseil régional de l’Ile-de-France (Paris, 1992).Juliette Pomerleau: finaliste au Prix Goncourt (Paris, 1989), Prix du grand public du Salon du livre de Montréal (1989), Prix Jean-Giono (Paris,1990), Prix des lectrices de Elle (Paris, 1990).Les Émois d’un marchand de café a remporté le Prix du Grand public Salon du livre de Montréal / La Presse (2000).

Quatrième de couverture

Extrait :Chapitre 1Un génie à quatre pattesLa chienne de Guillaume s'appelait Pantoufle. C'est lui-même qui avait trouvé ce nom bizarre un soir en se brossant les dents (il détestait se brosser les dents, surtout le soir : la pâte dentifrice lui piquait tellement la bouche que cela l'empêchait de dormir, prétendait-il).— Je veux l'appeler Pantoufle, avait-il déclaré à sa mère. C'est son nom.— Bon, comme tu voudras, avait répondu Louise en ramassant une débarbouillette par terre.— Et je veux qu'elle vienne dormir dans mon lit. Tout de suite.Il n'est pas facile de faire comprendre à un garçon de dix ans fatigué par une journée au grand air qu'un chiot de quatre semaines ne fait pas la différence entre un lit et une litière et que Guillaume risquait de se réveiller dans un pyjama mouillé sans avoir pissé dedans.— Je te jure, mon loup, qu'elle n'aura pas du tout peur dans la cave. Raymond a laissé une lumière allumée.— Mais elle va s'ennuyer, toute seule! C'est un bébé, maman!— Papa a déposé un réveille-matin dans sa boîte. Le tic-tac va lui tenir compagnie. Tu sais, les petits chiens croient que les réveille-matin sont des êtres vivants.Guillaume l'avait regardée en poussant un petit ricanement: il fallait être un peu sonné pour penser qu'il croirait une pareille sottise.— Écoute, avait enfin dit Louise, à bout d'arguments, si tu es si inquiet pour ta chienne, je te donne la permission de te lever cette nuit pour aller y jeter un coup d'œil. Mais garde-toi bien de la réveiller!— D'accord, avait-il répondu. C'est une bonne idée.Comme il lui fallait entre dix et quatorze secondes pour s'endormir et qu'il filait ensuite jusqu'au matin, Louise pensait avoir habilement réglé le problème. Il se dirigea vers sa chambre, mais s'arrêta tout à coup et revint en courant vers l'escalier, car il venait d'entendre monter son père.