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À l’heure où des crises environnementales, économiques, politiques et humanitaires se croisent et menacent jusqu’à la vie sur Terre, il est troublant de constater que nous ne faisons toujours pas de la défense du vivant une priorité. Et si le travail de soin, les modes de vie égalitaires et durables souffraient du même mépris qui a longtemps occulté le savoir et l’action des femmes? Ce livre postule l’urgence de l’écoféminisme. Comprendre les similitudes dans le fonctionnement du patriarcat et de l’exploitation de la nature permet de revaloriser de puissantes stratégies de résistance.Les auteures de ce recueil réfléchissent à la décentralisation du pouvoir, à la décolonisation, aux droits des animaux, à la crise de la reproduction, aux grands projets d’exploitation des ressources, au retour à la terre, à la financiarisation du vivant, à la justice entre générations. Toutes sont engagées sur plusieurs fronts pour freiner la destruction du monde. Et pensent que nous n’y arriverons pas sans rompre radicalement avec l’idéologie de domination.
Mère, artiste, jardinière, constructrice, militante (pas toujours tout en même temps), Catherine Beau-Ferron gagne sa croûte comme elle peut et préfère écrire que hurler lorsque le monde entier la révolte. Elle habite et s’investit dans un collectif d’habitation en Gaspésie depuis maintenant 6 ans, ancre ses actions et ses écrits dans la décroissance, et explore la pensée féministe au regard de son vécu, notamment depuis son plongeon dans la vie rurale.