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Malgré les beaux discours sur la diversité corporelle et l’acceptation de soi, rien ne semble entamer la grossophobie ambiante. Dans Cet exécrable corps, Eli San explore son dégoût instinctif envers son propre corps. D’un ton acerbe, vulnérable et parfois indulgent, ce livre parle de capitalisme, de haine de soi et d’injonction à la minceur, mais surtout, de la difficulté d’être emprisonnée dans un corps que tout nous pousse à haïr.
Eli San est militante féministe et bibliothécaire.
Les grosses n’ont simplement pas le luxe de passer pour des hystériques; dans l’imaginaire collectif, nous sommes déjà paresseuses, apathiques et stupides, en plus de manger comme des porcs. Au lieu de crier, j’écris. Mes voisines apprécient sans doute la délicatesse. Je canalise mon aversion dans chaque touche enfoncée, dans chaque lettre et chaque virgule qui défilent devant moi. Je me prends pour une autrice en écrivant sur ce que je connais le mieux: la haine. . Malgré les beaux discours sur la diversité corporelle et l’acceptation de soi, rien ne semble entamer la grossophobie ambiante. Dans Cet exécrable corps, Eli San explore son dégoût instinctif envers son propre corps. D’un ton acerbe, vulnérable et parfois indulgent, ce livre parle de capitalisme, de haine de soi et d’injonction à la minceur, mais surtout, de la difficulté d’être emprisonnée dans un corps que tout nous pousse à haïr..