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Un regard sur la spiritualité des fondateurs de l’Église de la Nouvelle-France: les premiers Jésuites, Marie-Catherine de Saint-Augustin, Marie de l’Incarnation et Mgr de Laval. Une attention particulière est portée à leur dévotion envers la Vierge Marie et envers l’eucharistie. Pour comprendre l’élan qui animait ces fondateurs, il faut aller à la source, c’est-à-dire à leur expérience intime du mystère de la présence de Dieu. Sans cela, on ne peut comprendre les exploits que ces fondateurs ont réalisés. Ce «retour à la source» de la fondation de la Nouvelle-France inspirera les croyants d’aujourd’hui et pourra contribuer à surmonter la crise de la modernité que le rejet de la foi a engendrée.
Sous la naissance d’un pays, comme à travers toute naissance, il y a non une «idée» ou un mythe, mais un mystère qui porte vie… Comme un «souffle», une sorte d’appel d’air au sens propre du mot spirituel. C’est la respiration même des fondateurs. Aussi, pour «dire» la Nouvelle-France en son mystère natif, au-delà des découvreurs de fleuves et des bâtisseurs «d’habitations» qui pourtant lui donnèrent son corps et son profil, pour en dire l’âme, au plus vif de ses grâces premières, cinq théologiens, trois hommes et deux femmes, relèvent le défi d’aller jusqu’aux fondements des fondations. Ils tentent, chacun à sa manière, de dégager le souffle qu’ils considèrent comme l’âme de ce pays, en retrouvant ses traces dans les vies et les œuvres de ses fondateurs qui furent aussi des mystiques et des missionnaires. Cet ouvrage permet de lever le voile sur le génie le plus propre de ces existences d’exception et invite aussi à découvrir l’étonnante universalité et l’abondante fécondité de leur bonne nouvelle. Ces réflexions simples et savantes à la fois, véritables actes de mémoire originaux, deviennent ainsi ferment d’espérance pour les croyants au seuil du millénaire de Nouvelle Évangélisation. La postface va plus loin et propose paradoxalement de penser à neuf la crise de la modernité contemporaine qui s’est construite sur le déni de cette autre modernité, décidément plus riche, qui habitait l’intelligence et le cœur de ces hommes et de ces femmes du XVIIe siècle et qu’ils ont contribué à faire émerger.