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Les enseignements visant à développer sagesse et compassion ne doivent pas former un simple amalgame de concepts cristallisés, mais se vivre par l’expérience personnelle. Si l’auteur s’attarde surtout à démystifier, à ébranler nos vieux préjugés, son travail s’apparente ici plus à celui d’un conférencier que d’un essayiste, si bien qu’il s’adresse à tous sur le même ton amical : ceux qui ignorent tout du bouddhisme autant que ceux qui l’étudient depuis quelque temps déjà, mais désirent faire le point quant à l’essentiel. Car en dépit des philosophies parfois un peu douteuses qui voient le jour par milliers, qu’est-ce, véritablement, que la source de tous bonheurs et bienfaits?
Pourquoi tant d’intellectuels – des gens que l’on croit bien « rationnels » – s’intéressent-ils de si près à l’enseignement du Bouddha? Les Québécois ne font pas exception, et l’enthousiasme généré par les trop rares venues d’auteurs comme Matthieu Ricard le prouve bien. Serait-ce parce qu’il est permis de voir dans le bouddhisme une philosophie plus qu’une religion, ou du moins une religion non théiste ? Doit-on plutôt attribuer cet engouement général aux confirmations, par la science moderne, de l’essentiel de ces enseignements, dont l’impulsion première remonte pourtant à 2 500 ans ? Ou ne serait-ce pas simplement parce que ses maîtres spirituels – le charismatique dalaï-lama en est un, mais ils sont plus nombreux qu’on ne le croit – ne sont pas que des « philosophes » de formation, au sens scolaire et occidental du terme, mais des exemples vivants de ce qu’ils enseignent? Quoi qu’il en soit, l’intérêt est là… Le but de cet ouvrage n’est pas tant de répondre à ces questions, qui relèvent peut-être plus de la sociologie que du travail intérieur, mais d’offrir un exposé simple et concis de ce qu’on doit entendre par « bouddhisme ». Les enseignements visant à développer sagesse et compassion ne doivent pas former un simple amalgame de concepts cristallisés, mais se vivre par l’expérience personnelle. Si l’auteur s’attarde surtout à démystifier, à ébranler nos vieux préjugés, son travail s’apparente ici plus à celui d’un conférencier que d’un essayiste, si bien qu’il s’adresse à tous sur le même ton amical : ceux qui ignorent tout du bouddhisme autant que ceux qui l’étudient depuis quelque temps déjà, mais désirent faire le point quant à l’essentiel. Car en dépit des philosophies parfois un peu douteuses qui voient le jour par milliers, qu’est-ce, véritablement, que la source de tous bonheurs et bienfaits?
