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Madeleine Ouellette-Michalska marche dans les traces d'une fillette qui vit dans une maison isolée sur une falaise. La fillette devient adolescente, puis femme. Elle découvre le difficile statut de la femme. Écrire est suspect. L'apprentissage, c'est une broderie tissée lentement qui dit qu'écrire est un bonheur et qu'il faut y céder.
Une maison isolée sur une falaise qui surplombe la plaine. Un grand désir de départ et d'évasion. Également, la passion des mots et de la vie. Puis vient l'amour, le premier regard entre deux êtres qui auront beaucoup à partager. Où finit l'enfance et où commence l'âge adulte ? Dans ce roman émouvant, une même frontière s'ouvre à l'infini sur des ferveurs, des découvertes, des moments de lucidité. À peine est-on l'enfant des albums de famille que l'on sourit à ses propres enfants. L'enfance est un rêve d'écrivain qui ne se termine jamais. Et au delà des événements, un besoin de continuité, des traces rappelant ce qui a existé. Pour une femme, des risques à prendre, l'audace d'être soi. Un premier livre à faire, un confort à sacrifier. La femme n'est plus tout à fait là où elle paraît. Elle s'assoit comme on s'attable pour un long festin. Elle se met à écrire plus vite, craignant de voir fuir l'instant, sa plénitude, une jouissance que rien d'autre ne saurait remplacer. Tout est proche et en même temps lointain. Elle poursuit le jeu un instant interrompu : voler du temps à l'homme et à l'enfant, tout en restant celle qui veille.