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Sept jours. C’est le temps qu’il reste avant le dynamitage d’un immeuble qui doit céder sa place à une autoroute. C’est aussi le temps que devait durer la traversée en bateau de trois gitans partis chercher refuge en Amérique.Trois récits se chevauchent pendant ce compte à rebours. Celui d’Adrien, l’un des derniers locataires de l’immeuble, qui rapaille ses souvenirs dans une ville qui lui semble soudain étrangère. Celui de Paz, son fils adoptif, qui raconte l’éprouvante odyssée en bateau qui l’a conduit jusqu’à lui. Celui de Sophie, la fille d’une autre locataire, qui décrit sa détresse dans un cahier noir et se souvient de la mort de son père, survenue quand elle était petite.Deux lieux se répondent à quelques années d’intervalle: le container, froid et inhospitalier, dans lequel Paz a failli trouver la mort, et l’immeuble en train de se dégrader, d’agoniser en quelque sorte, puissante métaphore de toutes les pertes, de toutes les morts qui jalonnent l’existence.Une histoire s’écrit dans les entrelacs de ces récits et de ces lieux, une histoire à la fois sombre et lumineuse, faite de deuils et de recommencements, l’histoire d’êtres qui ont vécu et sont en train de vivre d’importantes métamorphoses.
Anne Guilbault est née à Québec. Elle détient un doctorat en littérature québécoise (avec thèse en création littéraire) de l’Université Laval et elle enseigne la littérature au collège François-Xavier-Garneau depuis 2000. Elle a publié plusieurs romans et nouvelles au Québec et en Belgique. Ses romans les plus récents sont La cour (Maelström, Bruxelles, 2003), On vit drôle, coécrit avec Otto Ganz (Maelström, en Belgique, et Adage, au Québec, 2005), et Joies, finaliste au Prix littéraire des collégiens 2010.