* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.
« Dans le livre de Victor-Lévy Beaulieu, il y a la mort, l'auteur et le lecteur. Par définition, le lecteur est un citadin qui a des nostalgies rurales, n'ayant jamais retrouvé à la ville le bonheur des Grands-pères. De son côté, l'auteur a été enlevé, entre l'enfance et l'adolescence, à un village nommé Saint-Jean-de-Dieu, entre Trois-Pistoles et Rimouski. C'est sans doute un de ces villages dont Gérard Fortin, sociologue reboisant, a décidé la disparition.[...] Les Grands-pères, les Miliens figurants de la Mort, sont restés seuls dans leur village du bout du monde; les enfants sont partis depuis longtemps, vers des lieux aseptiques et ils n'ont plus de nom [...]. C'est un beau livre, le livre admirable où l'on joue le grand jeu, mais ce n'est pas un livre drôle, un livre de tout repos: il se situe un peu au-delà du tragique. », Jacques Ferron.
Romancier, essayiste, dramaturge, chroniqueur et éditeur, Victor-Lévy Beaulieu est un monument de la littérature québécoise. Il a arpenté le territoire et l'imaginaire de son pays, donnant toute la mesure de son talent exceptionnel.
« Dans le livre de Victor-Lévy Beaulieu, il y a la mort, l'auteur et le lecteur. Par définition, le lecteur est un citadin qui a des nostalgies rurales, n'ayant jamais retrouvé à la ville le bonheur des Grands-pères. De son côté, l'auteur a été enlevé, entre l'enfance et l'adolescence, à un village nommé Saint-Jean-de-Dieu, entre Trois-Pistoles et Rimouski. C'est sans doute un de ces villages dont Gérard Fortin, sociologue reboisant, a décidé la disparition.[...] Les Grands-pères, les Miliens figurants de la Mort, sont restés seuls dans leur village du bout du monde; les enfants sont partis depuis longtemps, vers des lieux aseptiques et ils n'ont plus de nom [...]. C'est un beau livre, le livre admirable où l'on joue le grand jeu, mais ce n'est pas un livre drôle, un livre de tout repos: il se situe un peu au-delà du tragique. », Jacques Ferron.